3. Des pratiques alimentaires néfastes pour
la santé
Modification génétique
Qu’est
ce qu’un OGM ?
Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme
vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par l'Homme. La première
plante génétiquement modifiée a été créée en 1984. La modification génétique
diffère de la reproduction de la plante traditionnelle parce qu’elle permet aux
gènes d’une espèces d’être intégrés dans une autre. La plupart des
modifications génétiques sur les plantes consistent à prélever des gènes sur
des bactéries, des virus et d’autres plantes. On peut produire des vaccins bon
marché dans les plantes. Autre avantage, ces plantes modifiées peuvent pousser
dans des régions arides ou à salinité élevée.
Les OGM sont autorisés à la commercialisation aux Etats-Unis depuis 1996 et occupent
aujourd'hui une place importante dans l'agriculture américaine. En 2008, elles se sont étendues sur 62,5 millions
d'hectares, soit la moitié de la superficie mondiale consacrée aux OGM. Cette
année-là, 92% du soja, 86% du coton et 80% du maïs américains étaient
transgéniques et ces variétés ont occupé le tiers de la surface agricole du
pays.
Pourquoi un tel succès ?
Différents facteurs justifient l'expansion rapide des biotechnologies. Il règne aux États-Unis une foi forte dans le progrès, le business, l'innovation, et en tout cas un niveau de confiance dans la science et la technologie globalement plus élevé qu'en Europe. De nombreuses compagnies de biotechnologie américaines, investissent de grosses sommes dans la recherche sur les aliments transgéniques, et elles veulent s’assurer qu’elles retireront un bénéfice financier de leur investissement en contrôlant l’accès aux gènes et aux plantes transgéniques.
Différents facteurs justifient l'expansion rapide des biotechnologies. Il règne aux États-Unis une foi forte dans le progrès, le business, l'innovation, et en tout cas un niveau de confiance dans la science et la technologie globalement plus élevé qu'en Europe. De nombreuses compagnies de biotechnologie américaines, investissent de grosses sommes dans la recherche sur les aliments transgéniques, et elles veulent s’assurer qu’elles retireront un bénéfice financier de leur investissement en contrôlant l’accès aux gènes et aux plantes transgéniques.
Mais cette nouvelle « révolution verte » pour
les uns, menace sur la sécurité alimentaire mondiale pour les autres, les
organismes génétiquement modifiés (OGM) font débat dans l’agriculture mondiale
aujourd’hui. En effet, on rencontre de nombreux inconvénients :
·
La
recherche ne s’oriente pas en priorité vers les besoins des pauvres
· Les
agriculteurs deviendront tributaires des compagnies de biotechnologie pour l’approvisionnement
en graines OGM coûteuses
· Les
gènes modifiés pourraient « s’échapper » et les plantes transgéniques
pousser dans des endroits non souhaités
· Les
OGM cultivés dans le monde développé pourraient se substituer aux plantes
traditionnellement importées des pays en voie de développement.
Carte : Les principaux producteurs d'OGM
dans le monde en 2010
Depuis la carte, on constate que les plus gros producteurs
d'OGM sont les Etats-Unis avec 66,8 millions d’hectares consacrés aux OGM.
Suivis du Brésil, de l'Argentine, de l'Inde, du Canada, de la Chine, du
Paraguay, du Pakistan, de l'Afrique du Sud et de l'Uruguay.
S’agissant de la France, il faut bien distinguer la
culture commerciale et la culture expérimentale. Depuis le moratoire de février
2008, la France a interdit la culture du maïs MON810 résistant aux insectes
ravageurs, seule plante biotechnologique autorisée à la culture à des fins
commerciales dans l’Union européenne.
La France (et l’Europe) fut l’un des berceaux des
biotechnologies végétales. Il est important qu’elle puisse soutenir et protéger
ses capacités d’innovation et de développement dans ce domaine afin de répondre
aux besoins d’une agriculture française, qui doit rester parmi les premières du
monde. L’enjeu est de deux ordres : compétitivité et qualité des productions
agricole et agro-alimentaires
Surproduction/Agriculture
de masse
La surproduction se
traduit par une production excessive d'un produit ou d'une série de produits
par rapport aux besoins. Une surproduction est fréquemment accompagnée d'une
baisse des prix. La surproduction ne concerne actuellement pas tous les pays du
monde : les pays riches sont très majoritairement touchés. Les autres pays
du globe ne peuvent financer une production alimentaire suffisante pour leurs
propres habitants. Actuellement, les pays industrialisés gaspillent près de 40
% des ressources alimentaires disponibles. Par opposition plus d'un milliard de
personnes dans le monde sont sous-alimentées.
Les pays
industrialisés tentent de réagir. Ainsi, la notion de développement durable
apparaît depuis quelques années.
Produits
transformés
De nos jours, près
de 80 % des aliments que nous consommons sont des produits transformés. On considère qu’un produit est transformé à partir du
moment où il subit une transformation de son état brut, son état naturel. Les
produits transformés sont actuellement omniprésents dans l'alimentation des
français (charcuteries, gâteaux, pizzas, quiches..) Ces transformations rendent
les produits plus faciles à stocker et à transporter, et dès lors à conserver.
Après transformation, les produits disposent d'une durée de vie plus
longue et d'un mode de préparation plus simple et plus rapide. La
plupart des aliments transformés sont très riches en matières grasses, en
sucre et en sel. De plus, un grand nombre de produits transformés contiennent
des additifs alimentaires, dont on ignore aujourd'hui l’impact réel sur notre
santé.
Grignotage
Le grignotage peut
se définir par l’absorption plus ou moins régulière d’aliments en dehors des
repas, par petites quantités fractionnées. Les aliments grignotés sont le plus
souvent gras, sucrés et salés (barres chocolatées, biscuits, chips..). Les
raisons du grignotage sont multiples : lutter contre le stress ou la
fatigue ou simplement la gourmandise. Le grignotage n'est pas sans incidence
pour la santé : les professionnels de santé s'inquiètent du rôle qu'il
aurait dans l'apparition du surpoids et de l'obésité.